Notre histoire

YELED, en hébreu, symbolise la « descendance ». C'est aussi le fils, celui qui incarne la jeunesse, le renouveau. Ce nom-là n'a pas été choisi au hasard : les fondateurs Sarah Pinard-Blasquez et Samuel Ranson-Kaufmann se sont inspirés des personnalités fortes et singulières de leurs quatre grands-pères pour imaginer un endroit à leur image, où bien boire et bien manger se vit sous le signe du partage. Le dernier-né du Festivity Group, digne héritier du déjà célèbre MAZAL sur la scène culinaire de Bordeaux, est un lieu festif tout en intimité. On y déguste des produits bruts sublimés par des accords simples et les produits de la mer y prennent plus que jamais la lumière.

Se régaler...

… en l'honneur de Désiré Kaufmann. Grand-père maternel de Samuel, Désiré était juif de Hongrie et de Roumanie. Installé en Tunisie puis plus tard en Israël, ce bon vivant incarnait plus que personne la symbiose entre Orient et Occident. Main dans la main avec le très inventif chef exécutif Jean-Christophe Martinez, Samuel et Sarah ont imaginé une cuisine digne de cet héritage métissé. Ici, l'océan Atlantique rencontre la mer méditerranée et les saveurs révèlent des notes moyen-orientales, africaines, italiennes ou même parfois des Balkans, tout en ayant à cœur de faire redécouvrir les produits de nos côtes oubliés. La générosité marine est ainsi célébrée et les poissons servis à table ont été pêchés dans le respect de la méthode japonaise Ikéjimé, qui permet de conserver les qualités gustatives tout en respectant l'animal.

On déguste des coquillages cuits à la braise, des poissons maturés saupoudrés de sel de l'Himalaya, de la sauge de Grèce, du safran d'Iran et des maigres en croûte de sel à partager, bien sûr. Des huîtres croquantes à la daurade mise à nu, du poulpe de Galice à la morue aux morilles, YELED s'affranchit des règles établies pour proposer aux convives un menu en quatre axes – cru, cuit, végétal, desserts – à apprécier l'esprit ouvert et l'âme joueuse. Côté sucré, le chef pâtissier travaille ses douceurs en déclinant des arômes tranchés et en évitant l'excès de sucrosité. Et pour ceux qui souhaiteraient pousser plus loin l'expérience YELED, la table du chef trône au centre de l'établissement pour offrir aux convives les plus curieux une parenthèse gustative unique.

S’encanailler...

… à la manière de Manuel Blasquez-Sanchez. Le grand-père maternel de Sarah, fier de ses racines espagnoles, était homme de rythmes entraînants et de notes flamenco. Lui rendre hommage, c'est bien sûr faire du YELED un espace mélodieux dédié à la joie et à l'amusement. Bercé par des notes de musique envoûtantes, entraîné par une équipe enjouée, le client se surprend à rire, à découvrir et souvent même à danser lorsque, par surprise, la glace carbonique vient transformer le restaurant en une banquise aussi glaciale qu'elle est brûlante. Parce qu'avant tout YELED a ce quelque chose d'un peu canaille, qui invite à une fête des sens que l'on savoure du crépuscule jusqu'au cœur de la nuit.

À l'image de son tempérament festif tout en simplicité, YELED accueille les clients dans une atmosphère chaleureuse et intime. Du comptoir en granit aux étales de glace sur lesquels les poissons se donnent en spectacle, de l'acier réchauffé par la multitude de bougies aux portraits des ancêtres qui veillent... Surprendre tout en sobriété, étonner par l'originalité : on vient ici pour vivre une parenthèse aussi gustative qu'elle est joyeuse. Puis on repart rassasié et surtout délicieusement chamboulé.

Siroter un cocktail...

… avec le panache de Denis Ranson. Parce que le grand-père paternel de Samuel était un amateur des whiskies les meilleurs, c'est l'excellence que le chef-barman Andreï Catalin met ici à l'honneur. Pour ce faire, il s'attelle à travailler les produits en les respectant, mariant les saveurs sans jamais les transformer. Minimalisme, clarté, la carte met en lumière des recettes inédites, en y apportant souvent quelques notes de la Méditerranée. Les recettes premium, quant à elles, revisitent les grands classiques avec les alcools les meilleurs, de ceux que nombre d'entre nous n'oseraient mélanger. Cognac, vieux Armagnac millésimés, vodka haut de gamme... Il paraîtrait même qu'un jour, Andreï s'attaquera aux vins des plus grands châteaux.

Savourer un verre de vin...

… avec le goût de Claude Pinard. Car le grand-père paternel de Sarah, forcément, porte très bien son nom. Pour respecter sa lignée, le chef-sommelier exécutif Timothé Seguin-Médrinal a imaginé une carte des vins audacieuse et riche. Bien sûr, ce qui se fait de mieux dans la région est au rendez-vous, car YELED est belle et bien une Bordelaise qui s'assume. Mais pas seulement : parce qu'ici tout est question d'ouverture à l'autre et de découverte, les convives découvrent avec bonheur des cépages du Languedoc au Jura en passant par l'Alsace. Et puis, YELED ne serait pas YELED si les vins de ces ailleurs tant aimés n'étaient conviés au festin ouvert. Portugal, Grèce, Italie et bien sûr Israël... Une virée autour du monde en l'espace de quelques verres de vin, voilà de quoi rentrer chez soi les papilles ravies et le cœur réchauffé.